Connaissez-vous l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (URDM)? C’est un peu l’antichambre du bloc opératoire. Dans ce secteur, les préposés à la stérilisation nettoient, inspectent et stérilisent tous les instruments et accessoires utiles au bloc. Ces tâches comportent leur lot d’exigences tant physiques que cognitives, mais le travail des préposés permet d’éviter les risques d’infections post-opératoires. Ouvrons les portes de ce secteur pour mieux connaître les principaux facteurs de risque et proposer des pistes de solution en prévention.
Le Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu offre une formation en mode hybride sur le retraitement des dispositifs médicaux – Stérilisation
Le Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu est fier de soutenir le domaine du retrait de dispositifs médicaux en offrant une formation en mode hybride de qualité aux personnes qui souhaitent intégrer ce milieu.
Courte attestation d’études collégiales (AEC) sur le retraitement des dispositifs médicaux – Stérilisation en MODE HYBRIDE* ! 🧽🦠
Taux de placement : 100 %
- Mode : hybride (environ 3 sur 5 jours à distance)
- Horaire : temps plein, de jour
- Durée : 10 mois
- Début : 3 octobre 2022
- Campus : Brossard
- Admission : jusqu’au 19 septembre 2022
⏱ Séance d’information en ligne : 6 septembre à 18 h 30 [https://bit.ly/3nJPkH0]
👉 Information | Inscription : [https://bit.ly/3leJoWh]
AIDE FINANCIÈRE : Prêts et bourses [http://bit.ly/3rOspuN]
*Le mode hybride signifie que les cours théoriques se déroulent en ligne et les cours pratiques se déroulent en personne. Les cours de Microbiologie appliquée et Anatomie et pathologies auront lieu dans les laboratoires à Saint-Jean-sur-Richelieu.
L’AQRDM participe à l’organisation du Congrès CAMDR 2022
L’Association québécoise en retraitement des dispositifs médicaux (AQRDM) est enthousiaste de vous annoncer sa participation à l’organisation de Conférence CAMDR 2022.
L’AQRDM souhaite vous inviter du 13 au 16 octobre 2022 au congrès de la CAMDR 2022, intitulé « Réunissions-nous. Tous ensemble, plus forts et résilients ».
Restez à l’écoute pour les mises à jour, en attendant, n’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter pour rester informé lorsque notre page de conférence sera mise en ligne avec d’autres nouvelles liées à CAMDR.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : https://www.camdr.ca/camdr-acrdm-2022/
Midi-conférence : Indicateurs chimiques – les applications
Rendez-vous le 16 février prochain de 12h15 à 13h pour notre première midi-conférence de l’année!
Le webinaire, présenté par de Jean-Benoît Prevost de la compagnie 3M et accompagné par le Dr. Nozari aura pour but de faire une révision des différents indicateurs chimiques et leur relation avec la règle CSA; autant au niveau de la stérilisation à la vapeur et à la baisse température. Voici quelques points qui seront couverts :
- Les différents types d’indicateurs et leurs raisons d’être
- Comment la relation entre les intégrateurs et les indicateurs biologiques doit être interprété
- Pourquoi un type 5 en vapeur et pas au peroxyde d’hydrogène
- Différences entre les indicateurs chimiques pour la vapeur et le peroxyde d’hydrogène
- Discussion sur l’analyse de la publication de Dr Brian Kirk sur les indicateurs pour Peroxyde d’hydrogène
Ce webinaire est réservé aux membres. Si vous l’êtes, notez la date à votre agenda. Si vous ne l’êtes pas encore, vous savez ce qu’il vous reste à faire!
Midis-conférences en rediffusion
4 grandes questions du nettoyage à l’ultrason
Fisa Group, concepteur et fabricant d’installations et process de nettoyage par ultrasons, réalise chaque année 15 à 20 % de son chiffre d’affaires dans le secteur médical. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Stéphane Caudron, directeur commercial de la filiale française.
Qui sont les acteurs du secteur médical intéressés par vos installations ?
Les principaux clients de Fisa dans le secteur médical sont les fabricants d’implants, principalement dans le domaine de l’orthopédie ou du dentaire. Ce sont pour la plupart des grands acteurs internationaux. Fisa travaille également avec les fabricants de pacemakers, de défibrillateurs, de sondes, de stents, d’implants pariétaux, etc. De manière générale, nous nettoyons tout type de composant qui s’implante dans le corps humain.
Nous répondons aussi aux fournisseurs de dispositifs médicaux non implantables qui sont notamment utilisés dans les cliniques ou les hôpitaux, par exemple les ancillaires pour l’orthopédie ou d’autres opérations de chirurgie (scalpels, ciseaux, et autres ustensiles).
Nous nous devons donc de concevoir des machines capables de répondre à des exigences sanitaires particulièrement élevées. En cas de contamination par des microbes et sans qu’aucun démontage ne soit nécessaire, il doit être possible de décontaminer et d’éliminer toute souillure. Cela passe nécessairement par une conception particulière.
Chez Fisa, nous sommes capables de répondre à toutes ces exigences, nous pouvons modifier les caractéristiques techniques de nos machines afin d’y répondre.
S’agissant de l’installation de nos machines, nous suivons des protocoles très précis et spécialement conçus pour les acteurs du médical. Nous devons notamment bien documenter la phase d’installation pour nous assurer qu’en cas d’audit ou de contrôle, nos clients puissent fournir tous les justificatifs et documents nécessaires.
Les acteurs du médical savent-ils systématiquement ce qu’ils veulent en matière de nettoyage ?
Il faut distinguer les grands acteurs installés sur le marché depuis longtemps et les entreprises de taille modeste qui démarrent leur activité. En général, les grands groupes savent précisément ce qu’ils veulent et nous soumettent un cahier des charges bien précis qu’il nous faut suivre à la lettre. Dans le cas des nouveaux entrants ou d’entreprises de taille moyenne, nous les conseillons et nous les guidons dans le choix des machines à utiliser. Nous avons une grande expérience en la matière et nous sommes ravis de la partager avec eux.
Pouvez-vous nous parler des exigences normatives dans le secteur médical ?
S’agissant du nettoyage à proprement parler, il existe très peu d’exigences normatives dans le secteur médical. En France, l’ANSM par exemple – agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – peut se fonder sur la norme française NF S94-091 qui donne quelques directives aux fabricants d’implants sur les principes de nettoyage. Mais cette norme française est peu exigeante, presque tout le monde y répond. Celle-ci vise avant tout à poser un cadre et éviter les activités sauvages. À ce jour, il n’existe pas de norme qui décrive précisément comment doit s’effectuer le nettoyage d’un dispositif médical. Cela dit, un encadrement plus poussé se prépare en Europe et va sans doute aboutir à une norme européenne de type ISO.
Dans la réalité, la sécurité et le contrôle des installations reposent avant tout sur des audits effectués par des acteurs extérieurs. En France, le principal gendarme est donc l’ANSM. L’Agence s’appuie sur le GMED ou d’autres organismes privés ou publics qui peuvent être amenés à faire des vérifications ou édicter des règles de bonne conduite. Bien entendu, cela dépend aussi de la législation propre à chaque pays. À titre d’exemple, aux États-Unis, c’est la FDA (Food and Drug Administration) qui se charge de faire les contrôles des dispositifs.
S’agissant des impératifs de qualité pour les hôpitaux et les cliniques – qui sont les principaux utilisateurs finaux de dispositifs médicaux-, c’est assez simple : tous les implants qui entrent dans ces structures doivent être garantis décontaminés par les fournisseurs (ils doivent également être garantis décontaminés par les hôpitaux et cliniques en sortie). S’agissant des instruments de chirurgie, ce sont à peu près les mêmes obligations.
Le nettoyage par ultrasons suffit-il à éliminer toutes les bactéries ou toutes les salissures présentes sur une pièce médicale ?
Non, ce qui garantit la parfaite décontamination d’une pièce, c’est avant tout les détergents ou décontaminants. C’est bien l’action chimique qui garantit la décontamination ou la désinfection d’une pièce. L’ultrason est un effet purement mécanique qui permet d’homogénéiser le nettoyage de la pièce et de la préparer pour que l’effet chimique s’applique parfaitement sur sa totalité. D’ailleurs, l’ultrason est un excès de langage, ce que nous faisons en réalité, c’est de la cavitation par procédé d’ondes vibratoires ultrasonores appliquées à un liquide.
L’un des points les plus critiques reste le traitement de l’eau. En général, la dernière étape du nettoyage consiste en un rinçage final des pièces dans une eau parfaitement déminéralisée avant de passer au séchage. De facto, nous procédons par évaporation, il ne doit donc rien y avoir dans l’eau pour garantir le fait qu’il n’y aura rien sur la pièce. Concrètement, il faut que nous garantissions une eau parfaitement propre. Nous utilisons pour cela différentes technologies et nous avons également mis en place différents grades pour le traitement de l’eau. Nous pouvons produire de l’eau déminéralisée par échange d’ions, de l’eau déminéralisée par osmose inverse pour qu’il n’y ait presque plus aucun sel minéral, etc. Pour produire cette eau, nous avons mis en place différents systèmes de filtration et divers procédés de production. Le paramètre traitement d’eau est l’une des composantes fondamentales pour tous les acteurs du secteur médical
Nouvelle publication-INSPQ
C’est avec plaisir que nous vous informons de la mise en ligne du rapport intitulé : Qualité de la vapeur utilisée en retraitement des dispositifs médicaux publié par l’Institut national de santé publique du Québec à l’adresse suivante : www.inspq.qc.ca.
PROGRAMMATION – Perfectionnement en santé Cégep Saint-Laurent
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Politiques et procédures en RDM, enfin de l’action!
En mars 2009, l’Agrément Canada tenait un forum de deux (2) jours sur le retraitement et la stérilisation des appareils médicaux réutilisables. Durant ces jours, les gens présents ont exprimé un besoin d’assistance en regard des politiques et procédures en RDM.
Sensible au besoin exprimé au forum, le CPRS, le MSSS, l’INSPQ et l’AGS, en sont venus à un commun accord qu’il fallait faire quelque chose pour aider les gestionnaires qui n’ont ni le temps et souvent ni les ressources pour faire un tel exercice. Un comité ad hoc a été créé et voici les résultats.
Des établissements ont reçu l’invitation de partager leurs documents. Le comité a trié et classé ces documents par processus de stérilisation. Nous sommes en mesure de mettre à votre disposition ces documents à titre Informatifs. Ils sont aussi non nominatifs. Le contenu, la qualité et la conformité aux normes n’ont pas fait l’objet d’une évaluation systématique. Ces documents sont mis à votre disposition comme outils. Ils doivent être adaptés à votre établissement et actualisés selon les normes nationales en vigueur. Ces documents doivent être mises à jour à chaque fois que se produit un changement.
Nous espérons que ces outils vous seront utiles pour l’élaboration de politiques et procédures afin de favoriser des pratiques sécuritaires et atteindre un niveau d’excellence de qualité.
Comité Politiques et Procédures – AGS